Lauren Oliver lauréate du Grand prix de l’imaginaire
L’autrice américaine était à Saint-Malo pour recevoir le prix décerné par le Festival Étonnants voyageurs 2012
La jeune américaine de 30 ans concourait dans la catégorie Roman jeunesse étranger et ce sont ses deux romans − Delirium et Le dernier jour de ma vie − qui ont été récompensés. Je n’ai pas pu me rendre le samedi à la remise du prix mais j’ai réussi à la rencontrer le dimanche entre deux rendez-vous. Nous en avons profité pour nous promener sur la plage. Ça a été l’occasion de discuter de sa façon de travailler, d’en savoir un peu plus sur le monde de l’édition aux États-Unis et de connaître ses projets. Cette rencontre, en vrai, a conforté mes premières impressions.
J’ai vu Lauren Oliver la première fois au Salon du livre de Paris en 2011. La jeune auteure américaine participait à une table ronde et je me souviens avoir été scotchée par son dynamisme et sa maîtrise de la langue française. À l’époque, je n’avais pas encore lu ses livres, déjà des best-sellers aux États-Unis. J’ai vite remédié à ce manque à l’occasion d’un article sur les romans dystopiques, appréciés par les ados et les jeunes adultes, paru dans Ouest-France le 9 avril 2011. A cette occasion, nous avons échangé par mail. Le premier tome de Delirium est un exemple parfait et réussi de ce genre très à la mode.
J’ai lu Le dernier jour de ma vie, pour le numéro spécial de dimanche Ouest-France du 11 septembre 2011 sur les États-Unis. Très différent du précédent mais d’une efficacité tout autant redoutable. Voici la chronique.
Au lycée, Samantha et ses amies ont la cote. Ce vendredi de la Saint-Valentin permet aux quatre filles de réaffirmer leur popularité au nombre de roses reçues. Mais Sam est alors loin d’imaginer qu’il s’agit du dernier jour de sa vie… qu’elle va revivre sept fois ! L’occasion de se révéler à elle-même et de se racheter une conduite. On entre dans ce roman à reculons tellement la superficialité de Sam, la narratrice, est détestable mais sa métamorphose mérite le détour. Ce premier roman de Lauren Oliver est un best-seller aux États-Unis : plus de 200 000 exemplaires vendus.
Aujourd’hui, son actualité est encore bien dense, ce qui n’est pas surprenant puisque la jeune femme n’arrête pas : le tome 2 de Delirium est paru en mars (pas encore lu). En novembre doit sortir un roman pour les 8-10 ans. Le tome 3 de Delirium est écrit mais il faudra attendre le printemps 2013 pour le lire. En ce moment, elle écrit un roman pour adulte et elle travaille sur les scriptes du Dernier jour de ma vie (qui est abouti) et sur celui de Delirium… Et là, elle a déjà écrit sur son blog son voyage à Saint-Malo !
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