Bonne année 2012 !
Pour moi, elle a plutôt bien commencé grâce à Hugo !
Le 1er janvier à 19 h 10, c’était ciné en famille avec Hugo Cabret en VO et en 3D. Comme je vous l’ai déjà dit, j’appréhendais un peu. Quand on a adoré un livre, on craint toujours son adaptation à l’écran. C’était douter du talent de Scorcese, de sa lecture et de son amour du cinéma. Pfff… N’importe quoi !
Non seulement l’histoire est respectée au dessin près (si ce n’est la toute fin mais je ne me souviens plus celle du livre que j’ai prêté à Nélo), mais en plus la magie du cinéma, si chère à Méliès, opère à merveille. Grâce notamment à une 3D qui plonge le spectateur dans la gare Montparnasse avec une telle précision que l’on perçoit même les particules de poussières révélées par un rai de lumière. Le film est lent, c’est vrai, mais j’ai beaucoup apprécié ce rythme qui vous laisse tout le loisir de vous imprégner de l’atmosphère des années 30 dans le moindre détail.
Inutile d’insister. Si vous aimez le cinéma, vous aimerez l’hommage à Méliès, les travellings au-dessus des voies, les extraits des films muets, l’automate, la mécanique et les effets spéciaux. Et si vous avez gardé votre âme d’enfant, vous ne serez pas insensible à la quête d’Hugo. Il s’imagine le monde comme une immense machine où chaque humain a sa place comme chaque pièce d’un mécanisme sophistiqué. Cet espoir lui permet de ne pas sombrer et de continuer à chercher une famille qu’il finit par trouver.
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