Brèves rencontres au Salon de Montreuil
Elles étaient rapides mais riches !
Katarina Mazetti. La romancière suédoise est connue par le public français grâce à son best-seller Le mec de la tombe d’à côté décliné en livre et en pièce de théâtre. Elle était au Salon de Montreuil pour Les Cousins Karlsson, une série qui s’inspire ouvertement du Club des cinq mais en plus contemporain, drôle et fluide. La soixantaine décontractée et souriante, elle m’a accueillie avec beaucoup de simplicité. Comme toute Suédoise qui se respecte, Katarina manie les langues étrangères avec une facilité déconcertante. Je pensais m’en tirer dans un franglais approximatif mais j’ai appris à mes dépens qu’une Suédoise qui parle anglais n’a rien à envier à une anglophone. C’est du rapide avec aucune hésitation ! Moi qui m’étais levée à 5 h du mat, j’ai vite perdu le fil. Heureusement, sa traductrice est arrivée telle « une sauveuse » (j’ai quand même un article à écrire moi !). J’ai pu, du coup, les entendre parler suédois, une première pour moi. Cette langue m’est apparue totalement exotique et j’aurais été incapable de la retranscrire même en phonétique !
Luc Blanvillain. L’actualité de l’auteur breton, prof de français dans un lycée à Lannion, est riche de trois romans. C’est pour Le Cœur d’Alice que je le rencontrais. Un roman que j’ai dévoré. J’étais très curieuse de savoir comment un prof de français navigue entre romans classiques au programme et romans ados contemporains, entre lectures scolaires et lectures plaisirs. La réponse est en partie dans son roman dans lequel il est question d’auteurs classiques et d’intrigues amoureuses qui ne sont pas sans rappeler celles qui se tramaient dans les salons du XVIIe siècle…
Anne Loyer. J’ai découvert cette auteure grâce à I comme Iris. Depuis, il y a eu le Prix dimoitou où nous nous sommes rencontrées pour la première fois, puis Enfantipages, son blog de littérature jeunesse que je considère comme un blog de référence en la matière. Depuis nous sommes en contact régulièrement par Internet. Mais c’est l’auteure et non la blogueuse que j’ai vue lundi. Épuisée par six jours de Salon mais revigorée par ses multiples rencontres et des moments riches en émotions, elle m’a raconté, les yeux encore brillants, sa dédicace pour Carafons et Sortilèges avec la cantatrice Nathalie Dessay. Un moment fort. Grâce à elle aussi, j’ai fait la connaissance d’un éditeur numérique mais ça, je vous en parlerai dans un autre post.
Jean-Jacques Fdida. Cette rencontre était improvisée et aurait pu durer des heures car l’auteur-musicien-conteur est un personnage passionnant. Il porte en lui différentes langues, couleurs et traditions du monde. Il est aussi l’auteur de la superbe collection « Contes du temps d’avant Perrault ». Des petits livres élégants et finement illustrés. Il m’a accueillie en m’offrant une part de gâteau à la farine de ?? (je ne me souviens plus du nom). Après cette expérience culinaire inattendue, nous avons discuté des contes en général et de Barbe bleue en particulier. Je crois qu’il m’a donné une nouvelle clef pour appréhender ce conte qui m’a beaucoup marquée petite et qui continue encore aujourd’hui !
Quel plaisir Anne-Flore de te voir et de discuter ! et quelle surprise de découvrir ton article ! Mille mercis !!
Le plaisir est partagé !