Elles s’organisent pour conseiller collégiens et lycéens
Des documentalistes et libraires se retrouvent pour échanger sur leurs lectures ados
Elles sont à la fois pros et passionnées. Face à la multitude des parutions de livres ados, elles se sont organisées. Leur but ? Mieux connaître les récentes parutions, proposer des histoires de qualité aux ados et, surtout, leur donner envie de les lire. Elles ? Ce sont une dizaine de documentalistes et Amélie, libraire à La Courte échelle.
Tous les deux mois, elles se réunissent bénévolement, autour d’une boisson chaude un soir de la semaine, et partagent leurs lectures (quatre livres en moyenne par personne). Elles ne s’attardent pas sur les livres qu’elles n’ont pas aimés et argumentent sur ceux qu’elles retiennent. Le doute est parfois présent mais lorsqu’il s’agit d’un coup de cœur leur enthousiasme est communicatif. Ensuite, elles écrivent des notices consultables sur le site de la librairie.
J’ai eu la chance d’être présente lors de leur comité de lecture au mois de février. J’ai apprécié la façon dont elles gardent à l’esprit les lecteurs potentiels, c’est-à-dire les ados. Elles prennent en compte le décalage générationnel dans leurs remarques sans pour autant avoir de certitude. Et surtout, elles ont leurs retours (ou pas) ce qui peut parfois aboutir à quelques saines remises en question ! (En tout cas, moi, je le perçois comme ça).
Parmi les livres présentés ce jour-là, j’en ai lu quelques-uns que je n’ai pas encore chroniqués. Pour certains, j’avais besoin justement d’en discuter, d’entendre d’autres avis. C’est le cas notamment Du dernier hiver et de Sublutetia. J’y reviendrai. Pour d’autres (Comment bien gérer sa love story, Grand cheval bleu), l’absence de chronique est juste liée à une histoire de temps, comme d’hab. Prunelle de mes yeux, est le seul livre retenu déjà chroniqué dans ce blog.
En revanche, et c’est là tout leur talent, je suis repartie avec une liste de cinq romans à lire. Parce qu’elles ont su trouver les mots pour me donner envie de les découvrir. Ce qui va forcément augmenter la pile déjà haute sur ma table de chevet… Ça se termine forcément comme ça lorsque l’on rencontre des passeurs d’histoires !
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