La littérature jeunesse en chiffres
Grâce à Montreuil, on récolte plein d’infos sur l’édition jeunesse. Autant vous en faire profiter !
Un secteur qui a la pêche !
L’édition jeunesse reste le principal moteur du marché du livre, générant un chiffre d’affaires de 368,2 millions d’euros, soit 13,6 % du chiffre d’affaires total du secteur en 2010, selon les dernières données du Syndicat national de l’édition (SNE). La production de livres pour la jeunesse a augmenté pour sa part de 5,5 % en 2010, avec 8 883 nouveaux titres et de plus de 50 % en dix ans.
Des maisons prospères
Près de la moitié des 61,4 millions de livres pour la jeunesse vendus dans l’année, dont 31 % de livres de poche, ont été produits par quatre maisons : Hachette Livre, Editis (Nathan Jeunesse, Pocket Jeunesse et Hemma), Bayard Editions (Bayard Jeunesse et Milan) et Gallimard Jeunesse.
Petit bémol
Si le segment « éveil petite enfance et albums à colorier » enregistre une forte croissance (le SNE l’explique par le baby-boom français du XXIe siècle), la fiction jeunesse, quant à elle, est en net recul…
Peut être une explication supplémentaire au recul de la fiction, impression toute subjective mais qui vaut ce qu’elle vaut… Avec la réintroduction en force des classiques littéraires dans les programmes scolaires (je parle pour le collège, je me suis moins penchée sur les nouveaux programmes de lycée) et l’intérêt moindre des enseignants de français en général pour la littérature de jeunesse, les lieux-prescripteurs ne seront plus que les CDI des établissements scolaires, les librairies et les bibliothèques… Soit, des lieux où la lecture est une démarche volontaire…