SLPJ 2016. Un Salon du livre sens dessus dessous pour éveiller tous les sens
Le salon de l’édition jeunesse revient à Montreuil du 30 novembre au 5 décembre
The place to be
Des auteurs et des illustrateurs du monde entier, 450 exposants, plus de six mille nouveautés éditées, une exposition européenne, des rencontres sur quatre scènes littéraires… Le Salon de livre et de la presse jeunesse est le rendez-vous annuel de la littérature jeunesse à ne pas manquer. Pour les enfants d’abord, qui pourront mettre des visages sur les noms des auteurs des livres qui les font rêver. Pour les adultes aussi qui pourront en faire autant parce qu’ils n’ont pas perdu leur âme d’enfant. Pour les pros enfin qui pourront y puiser l’énergie pour inventer, enrichir ou médiatiser cette littérature toute l’année.
La Règle et le Jeu
À quelques marches du sous-sol, l’excitation est mesurée mais, à chaque fois, elle est bien présente. C’est là, dans un espace immense et sombre que l’on découvre l’exposition imaginée chaque année par Olivier Douzou. Le scénographe valorise les artistes avec une créativité qui à chaque fois interroge, émerveille ou invite à jouer. Cette année, l’exposition la Règle et le Jeu met en scène vingt auteurs-illustrateurs qui utilisent le livre comme un objet de créations multiples : Pop-up, livre-accordéon, lunette 3D, encre fluo… Ça promet de chambouler l’album classique !
Quatre scènes et des temps forts à foison
Un coup d’œil sur le programme et c’est le vertige assuré. Qu’on se le dise, il est impossible de tout voir et de tout entendre. Il faut l’accepter sinon, c’est la frustration assurée. À chacun de trouver l’attitude à adopter qui lui sied le mieux. Les plus organisés planifieront un agenda à la minute près. Les moins prévoyants se laisseront guider par leurs envies au gré des rencontres et des places disponibles.
Transbook
XXIe siècle oblige, le numérique a son espace aussi. Une concurrence au papier ? Un autre support pour raconter des histoires ? Tout dépend comment on regarde le verre à moitié rempli. Le mieux, c’est d’aller voir, d’expérimenter, de discuter. En bref, de titiller sa curiosité et de croire à ce nouvel espace de création et cette autre façon d’interroger le monde.
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