Visite furtive au Salon du Livre de Paris
Vendredi 21 mars, entre 15 h et 18 h, j’y étais !
Changement de regard
La première fois que j’ai arpenté les allées du Salon du Livre de Paris, j’avais été frappée par son immensité et sa froideur. Et un peu déçue. Maintenant, je m’y suis habituée. J’ai même apprécié l’espace (surtout avec mon gros sac à dos) et l’absence de foule. Agréable de ne pas faire du sur place quand on sait que son temps est limité par un train.
L’Argentine à l’honneur
C’est toujours très enrichissant de se confronter à ce qui se fait ailleurs. Ça ouvre forcément des portes. En littérature jeunesse comme pour le reste. « À quoi rêvent les petits Argentins ? » était le thème d’une conférence qui rassemblait trois auteurs argentins (Liliana Bodoc, Pablo de Santis, Inès Garland) et Timothée de Fombelle côté Hexagone. J’ai loupé le début des échanges qui, d’après mes connaissances, étaient de haut niveau. Mais j’étais là lorsqu’une personne dans le public a interrogé les auteurs sur la place de la dictature argentine dans la littérature jeunesse… S’en est suivie une réflexion sur le devoir de mémoire et le rôle des livres. Du haut niveau, je confirme.
Mafalda a 50 ans
Quino, le créateur argentin de Mafalda, était invité au Salon mais je ne l’ai pas vu. J’en profite cependant pour vous dire que les éditions P’tit Glénat éditent La p’tit philo de Mafalda à l’occasion de son cinquantième anniversaire. Une série avec plusieurs thèmes : La guerre et la paix, Comment va la planète ? Ainsi va le Monde ! L’injustice… De véritables concentrés d’humour décalé et de pertinence enfantine si embarrassante… À prescrire aussi aux adultes ! (32 pages, 9,90 €).
La première dédicace du tome 2 de Jonah !
Taï-Marc Le Thanh était présent pour participer à une conférence sur la littérature ado. Le tome 2 de Jonah, fraîchement sorti de l’imprimerie était sur le stand de Didier Jeunesse. Moi, journaliste, je passais par là au bon moment. Je suis repartie avec un exemplaire dédicacé. Le premier du tome 2. Privilégiée ? Oui et j’assume ! Reste maintenant à partager ma lecture. Promis.
Contraste dans les allées
Talents Hauts étaient pour la première fois au Salon. Un petit stand au bout d’une allée. Avec ses livres vedettes qui luttent contre les stéréotypes sexués Le droit des filles et des garçons. À quelques mètres, on ne pouvait pas rater la grande maison Casterman et l’immense affiche d’une certaine Martine, une héroïne d’un autre temps qui question stéréotype sur les filles assure un max ! Leur proximité incongrue valait une photo !
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