Visite guidée d’Une vie de Château
Au Salon de Montreuil 2010, la grande exposition était consacrée aux princes et princesses. Bonne visite !
Manuel d’éducation
L’espace sombre du sous-sol demande un effort d’adaptation au visiteur. La scénographie se dessine lentement. Des espaces se distinguent, indépendants les uns des autres, mais un sens s’impose. Comme ce labyrinthe qui propose, en guise d’introduction, un manuel d’éducation décalé illustré par desdessins originaux d’illustrateurs contemporains. Leur imagination sans borne revisite les contes et leur donne une seconde vie.
Il était une fois
Bien sûr, toutes les histoires de princesse commence par Il était une fois ! Cette phrase a été confiée à deux artistes Fabienne Burckel et Pierre Monet. Ils en ont créé une pièce. « Une chambre » clame une petite fille. D’autres enfants détaillent chaque objet. Au milieu de la chambre trône un fauteuil « un crapaud » précise la médiatrice. Parce que forcément les crapauds « se changent en prince grâce au baiser de la princesse » explicitent les enfants. À côté, une belle robe : « elle se prépare pour se marier » conclut une autre fille. Elle a vu juste !
Ils se marièrent
Le mariage d’un fauteuil crapaud (d’où l’importance de la précision dans la chambre) avec une princesse habillée de rose. Qui a déclaré sa flamme à l’autre ? Agnès Vaugelade et Matthieu Sapin illustrent chacun leur version des faits avec forcément deux points de vue différents : celui de la fille et celui du fauteuil ! C’est très drôle et pertinent. Entre les deux fresques, on perçoit le dialogue entre les deux artistes qui ont bien dû s’amuser !
Et ils eurent beaucoup d’enfants…
On entre dans un autre univers. Plus inaccessible. Dans le palais des pas laids, signé Renaud Perrin, plein de princes mi-enfants mi-bêtes sont visibles par des fenêtres. On se croirait dans une fête foraine en position de voyeurs. Forcément, ces princes monstrueux interpellent les enfants. Les vrais. De son côté, Chloé Poizat propose un ensemble surréaliste. Une longue table au-dessus de laquelle volent de multiples poupons dodus et rouges et, au fond, un tableau représentant plein d’enfants.
Motordu
Pour finir, un personnage familier. Aux enfants et à leurs parents. Parce que ce prince-là a trente ans. Mais pas une ride ! Forcément, ça se fête en forme de glace. Enfin, de classe. En taille réelle : avec les tables, le tableau et la maîtresse. Au premier rang, Motordu en personne. Trop chouette !
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