Première journée au Salon du livre de Paris 2012
Une journée marquée par une riche rencontre et un événement manqué
Hall 1. C’est encore la même impression une fois les portes d’entrée franchies : un sentiment d’immensité accompagné d’une crainte. Combien de temps vais-je mettre à atteindre mon point de rendez-vous ? D’abord, il faut le trouver et regarder en l’air pour repérer la lettre de l’allée convoitée (H). Ensuite, il faut éviter de s’arrêter… mais il y a des livres partout, des auteurs en dédicaces et des connaissances professionnelles! Je limite la casse en discutant qu’une seule fois au stand Gallimard jeunesse où Erik L’Homme attire toujours les foules…
Gabriel. Je m’éclipse vite pour rejoindre le stand des éditions Gaïa. Je dois rencontrer Halfdan W. Freihow, l’auteur de Cher Gabriel. Un récit pour adulte, intime et sincère. Une lettre écrite à son fils autiste, exigeante et émouvante (je vous en reparlerai). L’écrivain est Norvégien et maîtrise parfaitement le français. J’appréhende un peu mais un regard suffit pour me rassurer. Nous rejoignons un « salon » pour être au calme. Je pose ma première question et très vite la conversation s’installe, riche et passionnante. Evidemment le temps passe en mode accéléré…
Raté. Je serais bien restée discuter plus longtemps… Mais j’ai un téléphone portable qui ne cesse de vibrer me rappelant que mon fils et mon neveu m’attendent. Nous avons rendez-vous Place des auteurs pour écouter Timothée de Fombelle lire un extrait de Tobbie Lolness et voir François Place illustrer le passage en direct. Un événement que je ne voulais pas louper. Je pensais arriver en retard. J’ai juste entendu le point final. Tant pis. Je me console en voyant les mines réjouies des spectateurs et la complicité des deux écrivains. L’événement n’était pas raté pour tout le monde ;-)!
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