Flore Vesco remporte le Prix Vendredi grâce à son Estrange Malaventure de Mirella
Flore Vesco est lauréate du Prix Vendredi 2019. Deux mentions spéciales ont été attribuées à Jo Witek pour Premier arrêt avant l’aveniret Thibault Vermot pour Fraternidad.
Le sourire de Flore Vesco rayonne ce lundi 14 octobre dans le patio du restaurant du grand hôtel Le Cinq Codet à Paris. Son nom vient d’être prononcé par le jury de professionnels qui l’a désignée à l’unanimité comme lauréate du Prix Vendredi 2019.
Elle ne s’y attendait pas et se serait sans doute contentée, dans le cas contraire, de rester dans la sélection littéraire et exigeante de ce prix national de littérature ado : « C’est déjà la classe ! »
Dorénavant, elle peut savourer sa victoire car elle a bel et bien rejoint ceux qui ont gravi avant elle la plus haute marche du podium – Anne-Laure Bondoux en 2017 et Nicolas de Crécy en 2018 – grâce à son Estrange Malaventure de Mirella paru à L’École des loisirs au mois d’avril.
Le Prix Vendredi 2019 est remis à Flore Vesco, pour L’Estrange Malaventure de Mirella publié à @ecoledesloisirs ! 🎉 pic.twitter.com/hLTv2KmKlp
— PrixVendredi (@PrixVendredi) October 14, 2019
Deux mentions spéciales ont été attribuées à Jo Witek pour Premier arrêt avant l’avenir (Éditions Actes Sud Junior) et Thibault Vermot pour Fraternidad (Éditions Sarbacane).
Une langue médiévale inventée, musicale et dynamique
L’Estrange Malaventure de Mirella est une réécriture du joueur de flûte d’Hamelin. Flore Vesco l’a métamorphosé en un roman médiéval dans lequel se mêlent aventure et fantastique, tout en gardant les moments clefs du conte. Elle y campe une flamboyante héroïne, Mirella, qui ne cesse de renvoyer subtilement à des réflexions contemporaines.
Surtout, Flore Vesco raconte son histoire dans une langue inventée, musicale et dynamique, qui dépoussière l’ancien français avec une vitalité remarquable mais aussi de l’humour, ce qui en fait une lecture étonnante et réjouissante.
L’ancienne enseignante, « qui a tout quitté à 30 ans pour écrire » en littérature jeunesse dans laquelle elle s’épanouit, vit aujourd’hui de sa plume et collectionne les récompenses.
Pour son premier roman De Cape et de mots, elle avait reçu en 2015 le Prix dimoitou décerné par dix jurés âgés de 8 à 10 ans. « Je trouve ça génial d’écrire en jeunesse, ne serait-ce que pour les contacts avec les jeunes lecteurs, comme le permet le Prix dimoitou. »
Un Prix dimoitou 2019 suivi à distance
La version 2019 de ce Prix dimoitou s’est déroulée samedi 12 octobre à la 25e Heure du Livre du Mans pour la onzième année consécutive… et la première sans moi, tournant professionnel et retour à Paris obligent.
Je l’ai donc suivi de loin, avec un pincement au cœur mais aussi la complicité de mes deux acolytes de dix ans, Mélanie et Lætitia.
Parmi les cinq romans en lice, les dix jurés ont choisi Kidnapping à la confiture de Marie Lenne-Fouquet aux éditions Sarbacane.
Merci au jury du Prix Dimoitou-@OuestFrance à l’occasion de la @25eheuredulivre ! Et bravo à la gagnante Marie Lenne-Fouquet pour son livre Kidnapping à la confiture ! Merci a nos partenaires @I_Sarthe @MAIF @LibrairieDoucet pour leur soutien ! pic.twitter.com/fRJcWGWiWp
— Mélanie Brunet (@melaniebrunet35) October 12, 2019
Le roman « Kidnapping à la confiture » de Marie Lenne-Fouquet reçoit le Prix dimoitou via @ouestfrance @ESarbacane #livre #jeunesse #prixdimoitou https://t.co/BXitWJASTZ
— Laetitia Hélary (@LaetiHelary) October 12, 2019
D’après mes complices, les enfants jurés ont été encore une fois « tous adorables » et, cette année, tous les auteurs sélectionnés et présents au salon ont pu faire des rencontres la veille dans des écoles du Mans.
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