Indignation, colère, résistance, action

Mon silence mérite une petite explication…

Non, cette fois-ci la grippe n’est pas responsable de mon absence de billet depuis plus d’une semaine. C’est d’abord une priorité à gérer et une date limite à respecter. Rien de grave, je vous rassure, mais l’activité s’est révélée beaucoup plus chronophage que je ne l’avais imaginé. Résultat, tout mon temps libre y a été consacré.

C’est aussi une urgence brutale et dévoreuse d’énergie à laquelle il a fallu faire face sans y être préparé. Plus grave aussi. TAKAlire a été prié par lettre recommandée de quitter le local où les livres sont entreposés. Raison officielle invoquée au bout de quatre ans d’activité sans aucun incident à déplorer, la sécurité. Raison officieuse avouée, des gens étrangers (dont des enfants) à la copropriété ont accès à la salle…

La méthode est brutale et la motivation inacceptable. Après l’indignation et la colère, l’association de quartier a décidé de résister et de passer à l’action. Pas question d’arrêter de lire des livres aux enfants. Mais le constat est là : en cette période de crise, mon quartier n’échappe pas à l’ambiance délétère générale où le repli sur soi prime… Une nuance rassurante néanmoins. Les responsables de cette décision semblent minoritaires et se replient derrière le syndic. Beaucoup de voisins nous soutiennent. Ouf. Affaire à suivre…