La chose perdue

Ce livre est un objet littéraire non identifié (OLNI), un petit bijou qui invite à la contemplation.

Un OLNI. Objet littéraire non identifié. Le terme ne vient pas de moi mais de Frédérique des éditions Gallimard jeunesse. Je le reprends volontiers car il décrit parfaitement ce livre inclassable : est-ce un album, une BD, un film d’animation ? Les trois à la fois. Au moins.

L’histoire ? J’ignore s’il faut que je la résume car elle risque de vous sembler simple, banale ou absurde. Ce qui la rend exceptionnelle ? Ce concentré d’émotions universelles qui touchent chacun d’entre nous. Cet univers graphique, unique en son genre, où les machines s’humanisent quand les hommes se robotisent. Cette imagination débordante, étonnante, fascinante qui invite à contempler les choses autrement. Surtout les choses perdues. Je vous laisse juger par vous même en feuilletant quelques pages.

Quant au DVD, c’est un véritable petit bijou qui vous laisse songeur. Il a obtenu le Cristal au Festival International d’Annecy  2010 et l’Oscar du meilleur court-métrage d’animation en 2011. L’avoir chez soi est un bel antidote aux journées ternes et tristes : 15 minutes de plaisir, de merveilleux et de fantastique. Pourquoi se priver ?