A comme Association : le dernier tome
La série se termine avec un huitième tome qui va à 100 à l’heure et un Jasper déchaîné !
Dans ce huitième tome, on retrouve le héros Jasper à l’enterrement du Sphinx. Ombe est toujours une voix dans sa tête mais aussi un clone très perturbant. Il y a aussi Fulgence le directeur de l’Association, ambigu à souhait et bien d’autres personnages originaux, drôles, mystérieux… Les moments de répits sont rares pour le héros et le lecteur qui, du coup, a du mal à lâcher le livre au rythme endiablé. Jasper va enfin comprendre qui il est et quitter définitivement Ombe. Le but est atteint, l’aventure se termine et l’émotion de l’auteur palpable.
Je vais être honnête. Je n’ai pas lu les huit tomes mais les deux premiers… et le dernier. En général, je n’arrive pas à suivre les séries même quand j’ai bien aimé le premier livre. Je n’ai guère de patience, je crains me lasser, alors je préfère abandonner. Et puis, je n’ai pas vraiment le temps de rester sur une même série alors que tant de nouveaux livres paraissent chaque année.
Pour A comme Association, c’est un peu différent. Il y a d’abord l’histoire, humaine et triste, qui entoure cette série et que j’ai eu l’occasion de raconter dans Ouest-France. Pierre Bottero, qui a signé deux tomes sur les huit, est le premier auteur jeunesse que j’ai contacté par téléphone. J’essayais de comprendre pourquoi certains ados étaient fans d’héroïc fantasy. A l’époque, il faisait un tabac avec La quête d’Ewilan. Cette trilogie, Gabin l’a dévorée avec un plaisir non feint lorsqu’il était au collège. Depuis, il a presque lu tout Bottero. Trop fort cet auteur !
J’ai pu mesurer le choc qu’a provoqué sa mort (un accident de moto en novembre 2009) au Salon de Montreuil lors d’un hommage qui lui était rendu : ses fans étaient meurtris, ses collègues sonnés. Mais aussi en contactant son binôme sur la série et ami, Erik L’Homme qui a décidé de continuer A comme Association malgré la douleur de la perte…
Bref tout ça explique qu’à mes yeux, cette série n’est pas tout à fait comme les autres. Aussi, j’ai lu le huitième et dernier tome. Très vite, grâce à son rythme. En plus, je sortais d’une lecture qui m’avait ennuyée. Là, ce n’était pas le cas du tout. Même si je ne comprenais pas tout car il me manquait quand même cinq tomes… Mais j’avoue m’être bien divertie avec ce Jasper !
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