Eux, c’est nous, Daniel Pennac et Serge Bloch
Un livre qui n’est pas que pour les enfants, à lire d’urgence
Un enfant au regard rempli de détresse sur la couverture qui attend. Une petite fille sur la quatrième de couverture qui fuit un passé de guerre vers un avenir qu’elle espère meilleur. En quelques traits chargés d’émotions, Serge Bloch raconte l’exode des réfugiés et percute le lecteur.
Le titre, un miroir.
Le texte de Daniel Pennac, d’une puissance littéraire vibrante, nomme les sentiments contradictoires, les mauvais instincts, les peurs fantasmées qui s’installent dans chacun d’entre nous. Des mots justes qui nous aident à prendre de la distance et à y voir plus clair. À raisonner. Le propos humaniste extirpe chaque réfugié des marées humaines qui déferlent sur les écrans pour leur redonner leur place d’homme, de femme et d’enfant. Et nous invite à mieux les accueillir.
R.E.F.U.G.I.E.S. Un mot décliné en acrostiche. Huit textes concis et limpides pour dire simplement les faits, la réalité et la loi. Lutter contre les préjugés. Combattre les stéréotypes. Éviter les amalgames.
Un petit livre qui apaise et rend meilleur.
Un achat pour aider l’association Cimade.
Une parution le 20 novembre, journée internationale des droits de l’enfant, permise par 40 éditeurs jeunesse.
Eux, c’est nous. Nous, c’est eux.
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