King Kong, Antoine Guillopé, Gautier-Languereau
Un Noël sans le magicien du noir et blanc et de la découpe laser ? Impossible
Une équipe de cinéma quitte New York pour tourner un film sur une île. Mais à peine sont-ils installés que l’actrice principale est capturée par des indigènes pour l’offrir au roi Kong, le gorille…
Séquence nostalgie… Avec un texte minimaliste et une mise en scène magistrale grâce à une maîtrise parfaite de la découpe laser et du contraste, Antoine Guillopé réveille chez les adultes le souvenir enfoui de King Kong, le film de 1933. Inutile pour les plus jeunes de le connaître pour apprécier cette histoire extraordinaire et ressentir des sentiments et des émotions ambivalents.
Comme tous les ans, Antoine Guillopé offre à ses lecteurs un superbe album graphique. La minutie de la découpe et la précision du contraste sont à couper le souffle. C’est magique. Cet album fait la jonction entre deux univers chers à l’artiste : d’un côté la vie sauvage (Pleine lune, Plein soleil et Ma jungle) de l’autre la grande pomme et ses buildings (Little man). Vu sous cet angle, réinterprété King Kong à la découpe laser apparaît comme une évidence…
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