Entre nous | Instantané
Des piles de livres et Livresse au taquet… c’est la rentrée littéraire des livres jeunesse
Il est tellement riche en nouveautés ce mois de septembre qu’il m’a inspiré un dialogue avec Livresse…
- Moi : J’avais pourtant pris les devants, potassé les programmes de parution, sélectionné les livres, appelé les maisons d’édition… Le tout avec la ferme intention de ne pas me laisser déborder. Et puis, le 1er septembre est arrivé.
- Livresse : Et là, patatras. Tu es rentrée dans un tunnel avec option essorage à 1 200 tours/minute.
- Moi : Eh, pas mal l’image ! Elle colle parfaitement à la situation car là, je me sens rincée, bonne à étendre sur un canapé.
- Livresse :Ah ça non, il n’en est pas question. Tu m’as déjà laissé tomber pendant quinze jours. Pas un seul billet depuis le 1er septembre. On va peut-être éviter de jouer les prolongations. En plus, t’as vu les romans de la rentrée ? Sans parler des albums. Il va falloir te secouer.
- Moi :Euh, là, le verbe n’est pas très bien choisi. Secouée, je le suis déjà.
- Livresse : OK, je l’admets. Motiver est sans doute plus approprié. Moi, ça me donne la patate tous ces livres. Je ne suis pas mimine au milieu de ces piles ?
- Moi :C’est vrai, ton enthousiasme fait plaisir à voir. Moi, c’est de l’énergie dont j’ai besoin.
- Livresse :Bah t’en as un peu quand même. T’en puises tous les soirs dans tes lectures. Je vois bien tes yeux qui pétillent. Tu n’as juste pas le temps d’écrire. Mais là, le programme essorage vient de s’achever. Tu vas pouvoir t’y remettre.
- Moi :Tu trouves les mots pour te montrer persuasive. Et tu as raison, je me régale. Entre le roman de Mikaël Ollivier, à la construction élaborée et à la chute explosive, celui de Xavier-Laurent Petit, une histoire sensible comme je les adore qui touche, bouleverse, secoue (décidément, ça n’arrête pas !), en passant par le roman d’amour de Clémentine Beauvais, écrit en vers libres (un ovni) mais ça fonctionne super bien. Sans parler des romans fantastiques, moins ma tasse de thé, certes, mais il y a de la qualité. Génération K de Marine Carteron, de l’hémoglobine sans vampire mais un peu satanique quand même. Là, je suis en train de lire La Marque d’Anne Loyer, une dystopie. Ce n’est pas trop son registre d’habitude mais, comme toujours, elle assure ! Quant aux albums, il y a du Dedieu, du Antonin Louchard, de Delphine Perret, du…
- Livresse :Stop ! C’est bon là, t’as réussi à faire envie. Il va falloir développer maintenant.
- Moi :Je me disais bien aussi. Enthousiaste ET directive. Je te retrouve bien !
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