Tout près le bout du monde
Encore un roman de Maud Lethellieux à l’écriture talentueuse qui colle aux personnages.
J’avais adoré J’ai quinze ans et je ne l’ai jamais fait où déjà le style de l’auteur était remarquable. J’ai eu un peu plus de mal à rentrer dans Tout près le bout du monde mais je ne regrette pas d’avoir persévéré.
Jul, l’anorexique, Solam, le révolté et Malo, le pré-pubère. Les trois jeunes en mal de vivre sont placés dans une ferme au bout du monde, chez Marlène, une éducatrice au passé lourd. Là-bas, ils sont censés restaurer une grange… et se reconstruire. Pour y parvenir, ils écrivent quotidiennement dans un cahier. Ce roman à trois écritures propose trois parcours de vie dans trois styles : soumis chez Jul, agressif chez Solam, candide chez Malo. Au fil des jours, les trois écrivains en herbe se dévoilent, s’analysent et évoluent. Leur écriture n’est plus la même. Un roman dense et appliqué. (Chronique parue dans dimanche Ouest-France le 20 février)
Tout près le bout du monde de Maud Lethellieux, Flammarion, 320 pages, 10 €.
J’ai lu ce livre il y a deux mois, je traversais une mauvaise période et ce livre m’a fait me remettre en question, penser à ceux qui souffrent vraiment. Excellent même s’il est difficile de rentrer dans l’histoire. Difficile aussi de se rendre compte que le livre est terminé.