Les goûts et les couleurs… A chacun son genre
Après une nouvelle tentative, j’abdique. Les thrillers d’actions qui vont à 100 à l’heure ne sont pas trop mon truc…
L’été dernier, je me suis promis d’aller jusqu’au bout de BZRK de Michael Grant. Ce que j’ai fait sans trop de mal, je dois l’admettre. Les techniques d’écriture et la construction sont efficaces. Rebondissements, trouvailles étonnantes et complexes, suspens… Le problème s’est posé une fois le livre terminé. Vais-je écrire une chronique ? Si oui, quels arguments vais-je mettre en avant pour donner envie de le lire ? L’ai-je vraiment aimé ?
Je l’admets. Mes connaissances dans ce genre de littérature sont très peu développées. L’avis d’un amateur expérimenté s’imposait. Il est venu peu de temps après. Selon lui, le livre en question était du « tonnerre ». Zut alors. J’ai loupé l’éclair.
J’ai renouvelé l’expérience, il y a peu de temps, avec Justin Case, une nouvelle série pour adolescent. Un policier participatif avec des carnets de jeux. L’auteur, Jean-Luc Bizien, est normand et je l’ai rencontré pour dimanche Ouest-France. L’ancien instit cherche à atteindre les enfants non lecteurs en proposant des concepts innovants. Une démarche que je salue forcément.
Tous les ingrédients sont là pour ne pas les lâcher et, en plus, les impliquer. Là aussi, ça va à 100 à l’heure. J’ai d’ailleurs beaucoup apprécié l’omniprésence de New York dans le récit. Et ensuite ? Est-ce une question de génération, de genre, de style ? La petite étincelle n’a pas vraiment eu lieu et j’attends le retour de Gabin, mon fils, vacancier très pris avec une emploi du temps de ministre. Pour le moment, je dois me contenter de : « Le début est bien, c’est vivant. J’aime bien être pris à parti »
Je viens de terminer l’opération 5 des Effacés. La série marche fort. Un petit tour sur les blogs m’a permis de mesurer le plaisir des lecteurs fans. Les Effacés ont d’ailleurs reçu en 2012 le prix Cognac du polar jeunesse. Je me suis fait un « devoir » de connaître ce qui se cache derrière cet engouement. Je ne le regrette pas.
Non, pour moi, la magie n’a toujours pas opéré et maintenant, j’assume. Ce n’est pas mon genre et ce n’est pas grave. En revanche, dorénavant, je comprends mieux ce qui captive les jeunes lecteurs amateurs de romans d’actions. Et je suis un peu plus en mesure d’en discuter avec eux, même s’il me manque encore beaucoup de références en la matière…
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