Il faisait chaud cet été-là
Un roman psychologique, court et sous tension, sur les relations ambiguës de deux amies le temps d’un été en Provence…
Blanche, réservée et timide, s’étonne d’être devenue l’amie de Violette, populaire et brillante. Son opposée. Invitée en Provence chez la grand-mère de Violette pendant les vacances d’été, Blanche s’étonne des sautes d’humeur de son amie, son agressivité et ses accès de tendresse. Très vite un malaise s’installe légèrement dissipé par la rencontre de Romain…
Il y a beaucoup de pudeur et de sensibilité mais aussi une tension extrême et éprouvante dans ce court roman qui décrit la souffrance de la maladie mentale à travers une relation amicale et adolescente. Un sujet délicat et troublant, traité avec finesse et densité.
Agnès de Lestrade me surprend encore. Sa capacité à passer d’un registre à un autre et sa maîtrise de genres très différents m’épatent. Il faut dire que passer de Mon père est une saucisse où l’humour domine, à ce roman pour ado où un malaise psychologique, omniprésent, fait froid dans le dos, c’est un grand écart qui nécessite un minimum de souplesse… Mais moi j’adore varier les genres lorsque c’est bien écrit !
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