Les cornes d’Ivoire, tome 3, Lorris Murail
Un troisième et dernier tome attendu et apprécié !
En France, la Force blanche est enrôlée pour servir de chair à canon en Afirik face aux Maures. Mari quitte la terre de ses ancêtres déguisée en soldat, un subterfuge pour rentrer chez elle et retrouver l’homme qu’elle aime, son mari l’ingénieur Penda. Une fois là-bas, elle déserte, retrouve son apparence de femme et est propulsée au cœur de la guerre avant de retourner, adulte, sur les terres de ses maîtres… ses terres.
Dans cette fiction où les blancs sont les esclaves des noirs et où l’Europe est colonisée par l’Afrique, le tome 3 s’est fait attendre mais a tenu ses promesses. La guerre est très présente et fait écho au centenaire de la Grande Guerre. A travers l’épopée de Mari, Lorris Murail donne à voir notre passé dans un miroir pour mieux nous interroger et nous bousculer sur notre présent. Le tout avec une écriture élaborée, de multiples références historiques et un savoir-faire incontesté pour raconter une destinée. Petite contrariété néanmoins : le tome 1 est très présent et m’a montré que ma mémoire manquait parfois de précision…
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