Dans l’hémisphère sud, mon ado de fille (13 ans) a dévoré six romans (conseillés par sa maman) !

Le journal d’une déesse de Teresa Buongiorno

Une documentaliste m’avait conseillé Le journal d’une déesse avec un enthousiasme contagieux mais je ne l’ai pas lu par manque de temps. Zoé n’en a fait qu’une bouchée. Pour Livresse, elle a écrit ce billet :

« C’est dans des aventures mouvementées que nous suivons la vie d’une déesse avec tous ses frères, sœurs, demi-frères et demi-sœurs. Et oui, c’est grand une famille avec, comme père, Zeus. Cette jeune déesse appelée Hébé vit entre les disputes de sa mère et de son père, les révélations de celui-ci au sujet de ses enfants qu’il a eu avec d’autres femmes que la sienne, et sa croissance. Car sur l’Olympe tout le monde ne grandit pas pareil. Un enfant qui est né pour nous, hier, peut avoir le lendemain 16 ans. Mais pour Hébé cela prend plus de temps.

Appelée « La Jeunesse » celle-ci reste enfant beaucoup plus longtemps que ses frères et sœurs ce qui la complexe pas mal. Cette histoire se résume comme un magazine de potins, avec les coups de gueules, les jalousies, les trahisons, l’amour et pleins d’autres choses…. Dès qu’on s’arrête (pour dormir ou autre) on a qu’une envie : continuer afin de voir si oui « machin » est mort, quelle est la personne que va décider d’épouser « truc », quel est l’enfant que Zeus va nous rapporter et si Héra (la mère) va lui en vouloir d’être allé voir ailleurs.

Pour vous donner une idée, dès le premier chapitre, ça commence bien : Héra accouche d’un enfant tellement laid qu’après l’avoir allaité, de force, elle le pend au-dessus du balcon et avant de le jeter dans le vide elle dit « tu as déjà vécu bien trop longtemps » ! Mais c’est sans compter sur l’immortalité des enfants de Zeus allaités par Héra… »

La vie comme elle vient d’Anne-Laure Bondoux

Ce roman d’Anne-Laure Bondoux est paru en avril 2004. Paradoxalement, c’est le dernier que j’ai lu d’elle, après L’autre moitié de moi-même.

Une lecture de rattrapage dont je n’ai pas eu le temps de vous parler. Sans surprise, j’ai adoré. Zoé aussi. Toutes les deux, nous vous le recommandons vivement. D’ailleurs, Zoé l’a déjà prêté à sa cousine Sarah.

L’attrape-rêve de Xavier-Laurent Petit

Une histoire d’amour impossible dans une Amérique profonde et montagnarde racontée par la plume de Xavier-Laurent Petit. C’est juste très bien. Zoé est d’accord.

Métal mélodie de Maryvonne Rippert

Zoé a eu un peu du mal à rentrer dans ce roman. Elle ne comprenait pas tout mais elle a réalisé que les zones d’ombre pouvaient s’éclaircir au fil des pages et finalement, elle est allée jusqu’au bout avec plaisir. « J’avais aussi envie de retrouver sa mère », explique-t-elle.

Carbon Diaries 2015 de Saci Lloyd

Ce roman, paru chez Pocket jeunesse en juin, a eu les honneurs d’une dépêche AFP. Il faut dire que le thème qu’il aborde est très dans l’air du temps…

Comme Zoé, je l’ai lu dans l’hémisphère sud, mais juste avant elle. Au départ, j’ai eu un peu du mal à rentrer dedans. Je n’accrochais pas sur le style. Peut-être aussi étais-je lasse de la thématique environnementale. Et puis j’ai fini par me laisser entraîner par l’histoire qui tourne à la catastrophe naturelle.

« Comme moi » a acquiescé Zoé. C’est surtout l’évolution psychologique de la famille à travers le regard de la narratrice qui m’a plu.

Encore heureux qu’il ait fait beau de Florence Thinard

J’ai écrit une chronique d’Afrique du Sud début juillet. Depuis, Lou, 10 ans, l’a dévoré et adoré. Elle l’a trouvé très drôle. Du coup, son enthousiasme a donné envie à sa grande sœur qui n’avait plus rien à lire. Zoé a même fait durer le plaisir en stopant sa lecture à quelques pages de la fin pour en garder un peu le lendemain !

• 

• 

• 

• 

•