Lever de rideau sur Terezin de Christophe Lambert
Un roman historique sur la création artistique dans un contexte de survie
Terezin est le nom d’un camp nazi en Tchécoslovaquie. Il sert de vitrine aux Allemands pour donner l’illusion d’un traitement « humain » des prisonniers. Ces derniers sont essentiellement des intellectuels et artistes juifs.
Victor Steiner, dramaturge célèbre, y est déporté en 1943. Il y découvre la réalité : une antichambre de la mort où chacun tente de survivre dans la crainte d’être le prochain sur la liste du convoi pour Auschwitz-Birkenau en Pologne.
Contre toute attente, Victor Steiner découvre un fan parmi les officiers allemands qui lui propose un marché : créer une pièce de théâtre et en faire la représentation à l’occasion de la visite de la Croix-Rouge. En échange, le dramaturge sera sous sa protection…
Peut-on pactiser avec le diable quand on est un artiste ? L’art a-t-il sa place dans un camp de concentration ? Le théâtre peut-il insuffler de la vie dans l’antichambre de la mort ? Dans un contexte particulièrement cruel et absolument pas édulcoré, Victor Steiner interroge sa conscience, trouve un subterfuge et accepte un marché qui va permettre à ceux qui composent sa troupe de ressentir à nouveau des émotions. Un souffle de vie qui va se concrétiser par une évasion orchestrée par la résistance interne. Lui, l’artiste autocentré, va se métamorphoser et s’ouvrir humainement. Jamais son art n’aura autant eu de sens.
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