L’Ourse, José Ramón Alonso et Lucía Cobo, Didier jeunesse
Un album silencieux qui raconte tout en émotions le cycle de la vie
L’ourse en gros plan fixe le lecteur et l’invite à suivre ses pas. C’est l’automne, explique le texte. Des feuilles tombent d’arbres d’abord invisibles, puis ces derniers se confondent ou s’accrochent au pelage de l’ourse.
La nuit envahit la double page en réponse aux jours plus courts indiqués par le texte. Le froid est visible dans le souffle de l’ourse qui disparaît dans la roche recouverte de neige et d’arbres dénudés. L’hiver dure une double page.
Aux premières lueurs du printemps, les bourgeons d’un arbuste apparaissent timidement, juste devant le ventre de l’ourse qui s’agite, précise le texte. L’arbre est prêt à se déployer et l’ourson à montrer le bout de son nez.
La nature éclatante accueille dans ses bras verdoyants le nouveau-né et sa mère. Le printemps est à nouveau là. Le premier pour l’ourson, mais pas le dernier.
Ce documentaire poétique au texte épuré, raconte la maternité et la naissance mais aussi les saisons, les bourgeons et les feuilles qui tombent à travers des illustrations qui invitent à la contemplation et qui provoquent de multiples émotions.
Une mention spéciale à la double page sans texte où l’ourse, allongée sur le dos dans un nid de feuilles à la cime de l’arbre, regarde son ourson repu sur son ventre avec une tendresse infinie…
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