Septentrion de Lorris Murail
Le tome 2 des Cornes d’Ivoire embarque le lecteur dans l’hémisphère nord aux côtés de Mari, affranchie, en quête de ses origines.
Mari, libre, quitte l’Afirik pour découvrir la terre de ses ancêtres. Elle fait partie de l’expédition Penda, le Peul dont elle est secrètement amoureuse. Lui n’a qu’une idée en tête : retrouver l’auteur des dessins de l’engin volant. Plus le groupe avance vers le nord, plus il découvre un pays dévasté par la peste où les rescapés tentent de survivre…
Dans cette fiction où les blancs sont les esclaves des noirs et où l’Europe est colonisée par l’Afrique, le tome 2 propose un huis clos itinérant et tendu où chaque personnage avance dans un but différent. Le parcours est semé d’embûches. L’écriture est dense et profonde.
Rares sont les trilogies qui me captivent au point d’avoir envie de connaître la suite. Est-ce à cause de ma rencontre avec Lorris Murail ? Est-ce à cause de Mari, un personnage qui me touche particulièrement ? Est-ce à cause de l’esclavage et du racisme qui me révoltent au plus au point ?
Sans doute il y a un peu de tout ça. Avec les Cornes d’Ivoire, je dois admettre que je me suis laissée prendre au point d’être impatiente de découvrir le tome 3.
No Comment