TAKAlire, la reprise, avec les rires d’Anton
Après quatre mois d’absence, j’ai retrouvé TAKAlire et Anton qui n’a pas le rire dans sa poche
C’est juste une histoire de planning. Depuis la rentrée, mes mercredis se passent au boulot. Sauf au mois de novembre où le 4, j’ai enfin repris le chemin de TAKAlire avec Au bureau, un album cartonné, au graphisme particulier et des flaps à volonté. Un comble (inconscient) alors que c’est justement le boulot qui m’a privée de TAKAlire pendant deux mois !
Rien n’était prémédité en tout cas. Ni le choix de l’album. Ni l’enthousiasme qu’il a suscité auprès d’Anton, 2 ans et demi, et Marine, 6 ans. L’un comme l’autre ont été attirés par les illustrations colorées, foisonnantes et pixellisées.
Le livre embarque le jeune lecteur là où travaille la mère de Sidonie qui est souffrante. L’occasion est trop belle pour Sidonie de se rendre dans ce lieu où sa mère a toujours refusé de l’emmener. Et de découvrir étage par étage une entreprise étrange où les salariés ont des comportements bizarres (quelques caricatures font néanmoins échos à une certaine réalité).
« Pourquoi ils ont des têtes carrées » interroge Marine ? Anton, lui, a vite repéré les flaps. Que de portes à ouvrir ! « Oh, il fait pipi en jouant de l’accordéon » Anton n’en revient pas et rit à gorge déployée. La visite continue en montant à l’étage supérieur. « Elle est où Sidonie ? » interroge Marine avant de dire triomphante : « Ah ! La voilà ! »
La lecture se métamorphose vite en un jeu d’observation. De vitesse aussi. C’est à celui qui ouvrira le premier le prochain flap. Du coup, on passe à côté d’un tas de scènes mais ce n’est pas grave. Le livre sera encore là la semaine prochaine.
Anton décroche et part jouer avec Mamadou, 8 mois, enfin réveillé. Marine, qui commence tout juste à lire, garde le livre et déchiffre les mots à son rythme.
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