Trois contes à lire à voix haute

Pour tenir son jeune auditoire en haleine, rien de mieux qu’un conte bien construit, bien écrit et bien illustré. En voici trois !

 La marmite pleine d’or

Boris est débrouillard et plein d’esprit. Son frère Iakof est légèrement bêta. Aussi, lorsque Boris tombe sur une marmite pleine d’or, il craint que son frère ne le fasse savoir à tout le voisinage et que l’info remonte aux oreilles du Seigneur… Ce conte populaire amuse par son extravagance. Une partie des ventes est versée à l’association Lire et faire lire. 

La marmite pleine d’or de Jean-Louis Le Craver et Charles Dutertre, Didier jeunesse, 28 pages, 12,50 €. Dès 4 ans.(Chronique parue dans dimanche Ouest-France le 8 janvier 2012)

L’oiseau arlequin

Dans ce pays, le Lion règne sur la terre. Le dragon-serpent sur la mer. Mais un jour le lion ose franchir le territoire du dragon pour se rafraîchir. Le dragon-serpent en profite pour le défier en un combat à mort. Dans ce conte birman, il est question de ruse et d’entraide. Il se lit très bien à voix haute. Les illustrations animalières et colorées servent parfaitement le texte. 

L’oiseau arlequin de Pascale Maret et Delphine Jacquot, Thierry Magnier, 40 pages, 15 €. Dès 4 ans.(Chronique parue dans dimanche Ouest-France le 8 janvier 2012)

Le coffre enchanté

Un pêcheur remonte des océans un magnifique coffre. L’Empereur, véritable terreur, se l’approprie sans mal grâce à son Capitaine de la garde. Mais le zèle de ce dernier ne suffit pas à ouvrir ce mystérieux coffre inviolable. Voilà un conte sur la cupidité qui invite à la réflexion. Le texte est riche et musical. Les illustrations originales et puissantes.

Le coffre enchanté de Jean-François Chabas et David Sala, Casterman, 32 pages, 14,95 €. Dès 5 ans.(Chronique parue dans dimanche Ouest-France le 8 janvier 2012)