Vais-je craquer pour un lecteur e-book ?
Réflexions post-congés après avoir observé ma voisine de villégiature le nez plongé dans un rectangle noir
Oui, je suis une inconditionnelle du livre que j’aime regarder, toucher, sentir. Oui, j’ai une relation affective et charnelle avec cet objet capable de m’accaparer des heures, de jour comme de nuit. Oui, je ne regarde pas le temps passer lorsque je déambule dans les rayons d’une bibliothèque, d’une médiathèque, d’une librairie.
Trois fois OUI donc, mais…
Mais cet amour inconditionnel a pesé durant mes vacances pas moins de 10 kg et a pris la place d’une valise (à cinq dans une scénic, ce bagage supplémentaire est loin d’être anodin et dans un avion, il aurait été totalement proscrit). Et encore, je me suis restreinte…
J’en étais donc au stade de ce constat lorsque j’aperçus – de la mini-fenêtre de notre mini-chalet – ma voisine de villégiature le nez plongé dans un rectangle noir. Cet objet n’était pas un livre mais un lecteur d’e-book qui, à vue de nez, ne devait pas peser plus de 300 g…
Une lectrice reconnaît une lectrice. Il serait malhonnête de ma part de dire que ma voisine ne lisait pas de la même façon que moi, sous prétexte que le support papier était remplacé par une tablette numérique. Elle était autant concentrée et captivée ! Et son plaisir palpable.
Don’t worry. Je suis loin d’être au stade de bouder le papier et de renier le livre. Néanmoins, la pragmatique que je suis a tout de suite vu dans cet outil : un gain de place, du poids en moins (si, si pour mes futurs voyages en avion ;-)) et même un confort non négligeable de lecture pour découvrir les épreuves non corrigées que je rechigne toujours à lire faute d’être des livres finis…
Sur ces considérations, j’espère que vous avez passé de belles vacances (littéraires ou non). En tout cas, moi, j’ai plein de lectures à vous raconter !
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