Le fils de Rembrandt
L’éditeur jeunesse Sarbacane possède aussi un catalogue
de BD. L’occasion de découvrir Titus croqué par Robin.
Je ne m’y connais pas beaucoup en bande dessinée mais le hasard a voulu que l’éditeur jeunesse me mette Le fils de Rembrandt dans les mains au Salon de Montreuil. J’avais encore le souvenir d’une autre BD que j’avais adorée (Mes hommes de lettres de Catherine Meurisse, 2008) parue aussi chez Sarbacane. Du coup, je ne me suis pas fait prier pour la lire (en une soirée) et je n’ai pas été déçue !
Titus est le fils de Rembrandt, le fameux peintre hollandais. À travers son regard, le lecteur découvre un côté inattendu de l’artiste, voire intime : son rapport au travail, ses ennuis d’argent, ses amours… avec en toile de fond la ville d’Amsterdam au XVIIe siècle. Vient ensuite l’adolescence de Titus marquée par ses premiers émois et ses sentiments vis-à-vis de sa cousine Magdelena… Titus meurt de maladie en 1668, à 27 ans. Sa vie est tragique, pourtant, elle est ici contée en bande dessinée avec légèreté mais sans occulter la gravité. Le trait est vif et efficace, expressif à souhait. Très sympa ! (Chronique parue dans dimanche Ouest-France le 6 février)
Le fils de Rembrandt de Robin, Sarbacane, 304 pages, 19,50 €.
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