Les livres ne vieillissent pas toujours bien…
Jeudi 29 décembre, c’était ménage et rangement à TAKAlire !
C’est devenu une habitude. A chaque trêve, on sort la serpillère. Mais cette fois, il n’y avait pas que du ménage au programme. Depuis septembre, sacs et cartons s’accumulent. Impossible de ranger les livres, les étagères sont pleines. Alors, avec Marianne, on a trié. Et on a retiré les livres jamais empruntés.
Parmi eux, il y avait quelques classiques en poche. Mais un classique est un classique et c’est bien qu’une bibliothèque en possède. Même s’il s’agit d’une mini-bibliothèque de quartier. Alors on a hésité : Molière, Voltaire, Tournier, London, Doyle. Autant de grands noms dont on avait du mal à se séparer.
Et puis, on les a regardés de plus près. Les couvertures sont vieillottes mais passables. En revanche, l’intérieur nous a paru… illisible ! Comment peut-on mettre autant de signes dans une page ?! Les marges sont presque inexistantes. La typo est austère. Honnêtement, je ne rentre pas une seule seconde dans des pages aussi tristes et sombres même si je connais la valeur du texte. Comment inciter des ados à le faire ? Alors on les a mis dans le carton, sans état d’âme.
Je connais l’importance du rôle d’un directeur artistique dans un journal. Il modèle la forme pour qu’elle serve le fond dans le but d’attirer toujours le lecteur tout en préservant l’identité du titre. Je réalise à quel point un éditeur a aussi ce rôle à jouer. Pour les textes classiques comme pour les textes contemporains. Pour toujours donner envie d’ouvrir les livres et les lire.
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