Revolver, Marcus Sedgwick, Thierry-Magnier
Un roman pour ado (et pour les grands) à l’atmosphère frigorifique… Frissons garantis!
Ce livre a bien failli rester en dessous de la pile… Et puis, il y a eu cette journée au Salon du Livre, un arrêt au stand des éditions Thierry Magnier et quelques mots d’Amandine, attachée de presse, mais également passeuse d’histoire de talent. Elle a su trouver les mots pour me donner envie de le lire et je ne le regrette pas.
L’action se passe dans le grand Nord. Einar, le père de Sig est mort. Un accident fatal. Son corps gît sur la table au milieu de la cabane. Sig attend le retour de sa soeur et de sa belle-mère mais c’est la visite de Wolf, une ancienne connaissance de son père, qui va venir troubler le silence glacial et dresser un autre portrait d’Einar. Wolf est venu récupérer son or… Quel or ? Sig s’interroge. Qui est vraiment son père ?
Ce huis clos rythmé par des flash-back dégage une atmosphère angoissante mais très prenante. Impossible de s’en détacher. Quant au fameux revolver − seule acquisition du père de Sig à sa connaissance − , il est si présent qu’il en devient un protagoniste. C’est très fort. L’écriture est plaisante et la construction habile. Le résultat est un plaisir de lecture inattendu ce qui le rend encore plus appréciable.
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