Une pétition pour rouvrir TAKAlire
Au lieu de lire des albums à Aïsseta, je suis allée faire du porte à porte…
Le combat continue. Petit rappel. Depuis mars 2013, trois personnes ont décidé d’interdire au CHO, l’association de quartier, la fréquentation de la salle où se trouvent tous les livres de TAKAlire (lire ces premier et ce deuxième billets). Raison invoquée ? La sécurité.
Après de multiples réunions et un été favorable pour sortir la carriole de TAKAlire, le CHO a présenté un dossier de sécurité complet début octobre pour permettre à l’association de quartier de reprendre au plus vite ses activités et, corrélativement, à TAKAlire de rouvrir. Mais non. Impossible ont décrété certaines personnes du conseil syndical. Alors ce n’est donc pas un problème de sécurité ? Les travaux interviendront après le vote de l’AG sur l’utilisation de la salle… en avril 2014. En revanche, pas de vote pour priver le CHO de la salle. Juste trois personnes. Drôle de démocratie.
Ne pas baisser les bras face à la mauvaise foi. Ne pas laisser l’entre-soi gangrener les liens ténus entre les gens différents. Ne pas laisser la peur fantasmée l’emporter. Mais, mercredi, j’étais amère. Devoir faire du porte à porte, expliquer l’inexplicable, rappeler qu’il ne s’agit que de livres et d’enfants… Tout ça au lieu de lire des albums à Aïsseta et Dide qui, en plus, vont bientôt déménager. Je n’aurais sans doute plus l’occasion de leur lire des livres. Ça, je ne risque pas de l’oublier… ni de le pardonner.
Si on veut que le français ne régresse pas trop dans ce pays il ne faut pas décourager la bonne volonté de chacun !
T’inquiète on reste mobilisés. C’est épuisant et parfois décourageant mais ça vaut le coût. Et pas uniquement pour lire.